La machine médiatique est ravie de colporter des nouvelles sensationnelles, des peurs irrationnelles et des «opinions» venant d’experts autoproclamés – ou pire des stars du cinéma et de la pop. Donc, comme beaucoup d’entre nous qui ont  une formation scientifique formelle dans le domaine, j’alterne entre la dépression et la colère en écoutant ces infos. Je me rends compte que cet article sortira des sujets habituels que nous abordons ici. Mais depuis que je me rends compte que la famille et les amis ont des inquiétudes sur les nouveaux vaccins Covid-19, je suppose que beaucoup d’autres en ont eu aussi.

Dans la mesure où j’ai fait de la recherche médicale pour mon doctorat, géré des entreprises sur le marché pharmaceutique et consulté pour des startups médicales et de grands groupes pharmas depuis 2008, je ne vais avoir trop honte de partager quelques infos.

Cependant, ne vous attendez pas à des discussions complexes allant dans les détails scientifiques. Il s’agit simplement d’essayer de partager ce que je pense que tout le monde devrait vraiment savoir sur les vaccins et la pandémie actuelle.

Allons-y :

Q. Pourquoi devrais-je me précipiter pour me faire vacciner ?  Le virus Covid-19 n’est pas si dangereux de toute façon, il tue à peine plus de gens que la grippe et tout cela est tout simplement disproportionné parce que [insérez votre diatribe sur les médias, les politiciens ou les grandes sociétés pharmaceutiques].

Avant même de discuter (un peu) science, ça vaut le coup de se poser deux minutes sur quelque chose de spectaculaire :

À quand remonte la dernière fois que tous les gouvernements de la planète, des démocrates aux autocrates, des conservateurs aux libéraux, des pays riches aux pays pauvres, ont décidé tous ensemble à peu près au même moment de fermer TOUTE leur économie?  Quel que soit votre système de croyance ou votre source d’information, c’est un peu chaud à expliquer en terme de complot mondial.

Du coup, pourquoi Covid-19 est-il une menace aussi énorme?

Premièrement, le taux de mortalité est incroyablement élevé. Au moment où j’écris ces lignes, il y a eu plus de 87 millions de personnes infectées dans le monde à notre connaissance, et 1,88 million de morts.  Cela signifie un IFR (taux de mortalité par infection) moyen mondial de 1,6%.  Et ce nombre est évidemment largement sous-estimé, étant donné que les statistiques dans des pays comme l’Afrique, l’Inde ou même la Russie ne sont qu’une fraction de la réalité (l’Inde n’a signalé qu’à peine plus d’infections que l’Allemagne si vous arrivez à le croire).

Toutes les études qui sont compilées depuis des mois montrent également que l’IFR varie de 0,5 à 2,2% en fonction de l’âge et de quelques autres facteurs. Alors oui, les enfants l’ont un peu meilleure mais pas tant que ça. Et désolé de vous le dire, mais il ne faut pas s’attendre à ce qu’ils soient tellement en sécurité à l’école.

Et avant que vous ne posiez la question, l’IFR de la grippe classique est lui inférieur à 0,1%. Son taux de décès est dix fois plus faible que pour Covid-19. Mais surtout le risque de contracter la grippe est également beaucoup, beaucoup plus faible.  Le Covid-19 infecte déjà environ 10% de la population mondiale, et nous pourrions atteindre 50 à 60% avant la fin de 2021. C’est sans précédent.

Alors, pourquoi est-il si difficile pour certains d’entre nous de saisir l’ampleur de cette pandémie? J’ai une théorie simple: les décès de Covid-19 ne sont pas spectaculaires.

Aucun avion de ligne ne s’écrase dans un gratte-ciel de 110 étages à Manhattan pendant le JT. Pas de raz-de-marée de plusieurs kilomètres balayant une centrale nucléaire sur l’une des côtes japonaises. Pas de zombies qui courent et dévorent les gens dans les super-marchés. Les décès du Covid-19 c’est pas de la télé qui claque. Et comme Staline l’a supposément dit : «La mort d’un homme c’est une tragédie. La mort de plusieurs millions, une statistique.”

Bien sûr, libre à vous de parler aux médecins et aux infirmières des urgences qui assistent depuis des mois à des morts parce que les poumons sont détruits par le virus et que les patients se noient de l’intérieur… ça peut aussi vous faire changer d’avis.

Q. OK, mais alors pourquoi ne pas simplement attendre que l’immunité collective intervienne ?

Ça c’est assez simple. L’immunité collective commencerait à être efficace à environ 90% de la population infectée et elle serait réellement robuste à 95 à 98%. Cela se traduirait par la mort de 125 millions de personnes.

Si vous avez du mal à visualiser, c’est le Japon tout entier effacé de la carte, ou l’ensemble de la France et du Royaume-Uni. Pour référence, le nombre total de morts pendant la Seconde Guerre mondiale est estimé à 75 millions. Donc non, je ne suis pas sûr que ce soit une option que quiconque envisagerait au-delà de quelques psychopathes dangereux (on en connaît au Brésil et à la Maison Blanche).

Mais l’immunité collective est toujours la clef. C’est juste qu’elle ne peut être obtenue que par un seul moyen réaliste (la vaccination).

Q. Mais je ne fais pas confiance au vaccin, comment me faire injecter des virus « affaiblis » peut-elle être vraiment sûre ?

C’est une préoccupation qui revient très souvent, même sans raison apparente.

Le fonctionnement des vaccins est très simple: une petite partie très spécifique d’un virus cible est isolée et introduite dans la circulation sanguine. À partir de là, notre corps a) sait qu’il s’agit d’un élément étranger, b) l’isole de notre sang et c) commence à programmer et à développer une armée de cellules combattantes pour se préparer au cas où nous verrions d’autres virus à l’avenir. Lorsque nous sommes de nouveau infectés, cette armée de combattants est déjà aux aguets et suffisamment nombreuse pour détruire les virus avant qu’ils ne s’installent et ne fassent des dégâts.

Tout cela est un processus naturel qui se produit chez tout le monde dès que nous sommes tout-petits. Par contre pour certains virus très agressifs notre corps n’est pas assez rapide pour identifier l’envahisseur, programmer les défenses et les construire avant qu’il ne soit trop tard. Et c’est là que les vaccins deviennent utiles. Ils sont juste une astuce efficace pour anticiper une invasion que nos défenses naturelles n’arriveraient pas à gérer seules.

Et donc oui, historiquement les premiers vaccins produits étaient basés sur des «virus inactivés».  En gros, vous détruisiez un lot de virus, conserviez leurs morceaux et les injecteriez aux patients. Cela peut sembler dangereux, mais c’est en fait très simple et sûr. Les virus sont des organismes très élémentaires (ils ne sont même pas catégoriquement classés comme vivants).  Ne les considérez pas comme des tortues carapaçonnées, mais plutôt comme des bulles de savon fragiles. Ils s’envolent pendant un certain temps dans les courants d’air ou collent aux surfaces, mais ils explosent d’eux-mêmes très rapidement… à moins qu’ils ne pénètrent à l’intérieur de nous et commencent à se reproduire à toute vitesse.

Pour les virus dangereux comme Covid-19, ils sont complètement cassés et on utilise qu’une petite partie très spécifique comme signature. Imaginez une formation de chiens à l’armée pour détecter des grenades et à qui on ferait renifler des goupilles pour s’entraîner (OK c’est pas un super exemple, mais vous avez compris).

Le vaccin Pfizer / BioNTech va même plus loin et n’utilise aucune partie de virus. Il utilise un petit programme biologique (un ARN messager) que certaines de nos cellules utiliseront pour créer une des signatures extérieures du virus. Vous avez probablement déjà en tête à quoi ressemble Covid-19? Une sorte de ballon avec têtes pointues? Eh bien, le programme fait fabriquer à certaines de nos cellules un petit morceau de ces têtes. (Ce n’est même plus une vrai goupille de grenade, mais juste une réplique en plastique.)

Et enfin, il y a un autre composant des vaccins qui s’appelle un adjuvant et dont vous avez peut-être entendu parler aussi. L’adjuvant est le jus ajouté pour accélérer encore plus la réaction de notre corps à la petite partie signature du virus utilisée comme vaccin. Ces adjuvants sont particulièrement importants pour les personnes dont le système immunitaire est déprimé (à cause d’un traitement contre le cancer par exemple), ou simplement parce que au-delà de 50 ans notre corps commence à partir en sucette.

On ne va pas trop épiloguer, en 90 ans de vaccination les seuls cas de problèmes mineurs avec les adjuvants ont été signalés dans les premiers jours, lorsque des substances comme l’aluminium étaient utilisées au doigt mouillé. Pour mettre en contexte, les États-Unis et l’Europe découvraient la télévision et les téléphones fixes commençaient tout juste à être utilisés partout.

Avec tout ça est-ce qu’il y a raiment un risque à se faire n’éjecter un vaccin ? On est toujours obligé de répondre oui à cette question. Mais ce dont nous parlons revient à ce que vous soyez sur le Titanic en train de couler avec de l’eau qui arrive à la taille, et que vous discutiez du risque de mettre un gilet de sauvetage au cas où vous soyez un peu allergique au plastique. Blagues mises à part, les vaccins sont les produits médicaux les plus documentés et les plus utilisés sur la planète depuis plus d’un siècle, donc oui on connaît quelques dizaines de cas extrêmes sur des milliards d’injection. Cela devrait vous rassurer, plus que vous inquiéter.

Et la dernière chose dont nous pouvons discuter c’est la probabilité que vous ayez une réaction au vaccin parce que votre système immunitaire s’est déclenché. Ces réactions sont elles beaucoup plus courantes. On peut s’attendre à ce que 1 à 3% d’entre nous soient fatigués, aient une tache rouge au point d’injection et peut-être même une légère fièvre pendant un jour ou deux. Et bien c’est une excellente nouvelle. Cela signifie que votre corps a bien vu le vaccin et qu’il y travaille. Produire une petite armée de cellules contre le virus est un processus actif et qui demande de l’énergie. C’est du même ordre qu’avoir des douleurs musculaires en étant revenu de la salle de sport après une longue pause. Votre corps va devoir s’adapter et risque de vous le faire un peu savoir.

Q. Les vaccins nécessitent généralement plus de 10 ans pour être développés et approuvés.  En obtenir un en moins d’un an veut dire que c’est précipité, pourquoi faudrait-il faire confiance à ce vaccin ?

Si vous avez entendu à maintes reprises qu’un développement de vaccin typique prend de 8 à 12 ans, il peut sembler difficile de croire que nous ayons créé plusieurs vaccins en une douzaine de mois. Cela a été possible pour 3 raisons principales :

(1) La recherche était presque terminée avant le Covid-19

Si vous décomposez le calendrier complexe de l’obtention d’un vaccin, il y a 3 grandes étapes:

• la phase de recherche pour trouver un mécanisme vaccinal qui marche ;

• la phase clinique où l’efficacité et le risque potentiel du vaccin sont évalués;

• la phase de production et de distribution à la population.

La phase de recherche est toujours la plus longue. Par exemple, nous essayons toujours depuis 1981 de trouver un premier vaccin sérieux contre le SIDA. Et en 1918, lorsque le virus responsable ce qui avait été appelé la « grippe espagnole » et qui a causé entre 20 et 50 millions de morts dans le monde (les statistiques d’après-guerre n’étaient pas exactement précises), nous étions également sans défense. Il a fallu attendre plus de 20 ans, en 1940, pour trouver un premier vaccin efficace contre cette pandémie.

Or, comme pour la grippe espagnole de 1918, lorsque nous rencontrons une famille spécifique de virus et trouvons un premier vaccin, nous avons ensuite une recette solide pour sortir d’autres vaccins pour le reste de la famille. En 2009, quand nous avons rencontré un autre virus de la famille de la grippe appelé H1N1 (vous vous en souvenez peut-être), nous avons aussi obtenu un vaccin spécifique en moins d’un an.

Et pour le Covid-19 c’est la même histoire. Ce n’est pas un virus de la famille de la grippe, mais un coronavirus. Et cette famille de virus est responsable du rhume, mais aussi d’autres infections que nous avons déjà dû combattre dans le passé (comme le SRAS, la «Grippe aviaire» de 2002, ou le virus MERS du «Moyen-Orient» en 2012).

En réalité, nous travaillons sur ces saloperies depuis 1968!

Donc, pour la recherche médicale les coronavirus sont un peu comme des patates. On sait très, très bien comment ça marche. Et en dépit de l’impression que vous pourriez avoir, ce n’est par magie que autant de vaccins ont pu être développés aussi vite, ce sont  les dividendes de 50 ans de recherche.

(2) Il n’y a jamais eu autant de laboratoires travaillant sur un vaccin

Mais ce n’est pas tout, la deuxième raison pour laquelle nous sommes arrivés si vite est assez spectaculaire: c’est la première fois dans l’histoire que tant de personnes travaillent en même temps sur le même virus. Et il y a un secret de Polichinelle derrière ça… Toutes les grandes, petites et moyennes entreprises pharmaceutiques ont très vite compris une équation simple : Enorme pandémie mondiale x Science relativement simple = Ruée vers l’or. Pas de hasard donc si nous nous sommes retrouvés avec plus de 60 laboratoires travaillant sur Covid-19 et plus de 90 vaccins candidats déjà développés dès le printemps dernier. Il n’y a d’ailleurs probablement pas eu de plus grande mobilisation des chercheurs dans toute notre histoire. Même pas pour la recherche contre le cancer, où la recherche est extrêmement complexe et… moins rentable.

Un marché énorme et une science « facile » sont le plus puissant facteur de motivation des industriels.

(3) Des millions de patients parmi lesquels choisir pour des essais et des swats d’argent public

Il y a enfin un ensemble d’éléments techniques autour des essais cliniques qui ont aussi été décisifs. Et non, ce n’est pas que les tests ont été bâclés. C’est surtout que si les essais ne sont pas forcément si longs que ça, ils nécessitent étape après étape, de plus en plus de patients qui se prêtent volontairement aux tests. Et c’est généralement un goulot d’étranglement majeur pour les études. Mais pas avec le Covid-19 et ses millions de patients déjà malheureusement atteints après quelques semaines.

Une autre difficulté causant des tonnes de retards c’est que les sociétés pharmaceutiques ne veulent tout simplement pas perdre d’argent sur les essais. Les essais sont très coûteux et généralement seulement 5 à 10% des vaccins potentiels passent le cap. Donc, les entreprises pharmaceutiques ne se précipitent pas. Elles font prudemment une première étape et si cela se passe bien, investissent plus d’argent et financent l’étape suivante et ainsi de suite. Et je ne parle même pas encore de la production, qui peut arriver plusieurs années après la validation du vaccin tant que la « demande » n’est pas assez forte.

Or, compte tenu l’impact dramatique du Covid-19 sur l’ensemble de l’économie mondiale, les gouvernements (et notamment les États-Unis avec l’opération «Warp Speed») ont fait quelque chose d’incroyable. Ils ont dit aux principales sociétés pharmaceutiques de ne pas finasser et de lancer tous les meilleurs candidats vaccins en production le plus vite possible, puis de faire tous les tests en même temps et à la fin de ne garder que le vaccin qui marchera. Nous parlons de sommes colossales et d’un processus absurde du point de vue d’un industriel. Comme si Renault produisait 3 ans à l’avance 10 millions de véhicules sur 10 modèles possibles et qu’il ne décidait à la fin de ne vendre qu’un des modèles sur les 10. La logique pour les différents gouvernements était bien t’entendu aussi de dire : on va payer les pots cassés, mais en échange vous allez nous garantir de nous réserver X milliers / millions de doses en priorité sur le vaccin qui passera tous les tests à la fin.

Comme vous pouvez imaginer les rands groupes pharmaceutiques ne se le sont pas fait dire deux fois et bien sûr, en fin de compte, nous paierons la lourde facture lourde avec nos impôts pendant les 10 à 20 prochaines années. Mais dans l’immédiat, oui, le vaccin lui sera disponible et sera sûr.

Q. Si suffisamment de gens sont vaccinés autour de moi, je n’ai certainement pas besoin d’être pressé pour me faire vacciner moi-même ?

C’est une question à laquelle il est ici assez rapide de répondre. Comme nous l’avons expliqué, l’immunité de masse est essentielle et elle ne peut être atteinte que lorsque 90% de la population est vaccinée à 90%.

Si vous devenez extrêmement égoïste à ce sujet et décidez de ne pas vous faire vacciner au cas où il y aurait une légère chance que vous vous sentiez patraque pendant 48h, vous décidez en conscience d’être un facteur de risque potentiel pour tout le monde. Cela signifie votre famille, vos enfants, leurs professeurs, le chauffeur de bus, etc.

Mais après tout OK, pourquoi ne pas être un sale con? Je dirais qu’il faut au moins être cohérent. Puisque du coup vous n’êtes pas protégés, vous allez devoir rester dans votre grenier jusqu’à la fin 2021 (probablement mi-2022) avant que suffisamment de personnes ne soient vaccinées autour de vous et que vous puissiez être enfin en sécurité.

A mon avis le temps va vous paraître assez long et comme vous allez à le découvrir de plus en plus dans vos actualités locales, la logistique vaccinale ne va pas être du gâteau. Attendez-vous rapidement à des mois de retard sur le programme annoncé.

Il est confortable votre grenier ?

Q. OK, mais si je dois me faire vacciner, en ce moment nous avons le vaccin X prévu, alors que je préférerais recevoir le vaccin Y parce que [insérer votre opinion professionnelle sur les voies de synthèse des protéines par ARN messager ou la votre étude comparative sur la mutagenèse des zoonoses] ?

Il y a plusieurs vaccins qui commencent à être distribués dans toute l’Europe au moment où j’écris. Tous ont été approuvés avec les mêmes tests rigoureux. La situation est claire et simple.

De ce point de vue, je penserais que le vaccin Pfizer / BioNTech utilisant la nouvelle méthodologie ARN est probablement le plus sûr. Cette technologie en réalité n’a pas été développée en pensant au Covid-19. Ce vaccin est issu d’un programme de recherche remontant à plusieurs années, bien avant la pandémie actuelle. Et il avait été développé pour son potentiel à lutter contre le cancer. C’est là que sera le vrai business sera réellement après Covid-19 et de ce point de vue ils encore plus d’argent en jeu que les autres.

Et pour avoir travaillé pendant environ dix ans dans la distribution médicale et les protocoles de sécurité hospitaliers en Europe, je peux même me permettre de vous donner un conseil simple – exactement le même que celui que j’ai donné à ma maman:

Ne pas attendre le vaccin X ou Y. Aller. Se. Faire. Vacciner. Le. Plus. Tôt. Possible.

La raison est certainement contre-intuitive, mais le plus tôt vous recevez votre injection, le moins le protocole de distribution sera bâclé et plus vous aurez de chances d’obtenir un vaccin qui a été stocké dans des conditions appropriées (c’est-à-dire le plus efficace possible). Dans quelques mois, l’ennui et la routine commenceront, des personnels sous-traitants seront mobilisés, des raccourcis seront pris et cela ne va pas vous assurer d’avoir eu une dose avec une efficacité optimale.

Aux Pays-Bas par exemple, Stéphanie et moi sommes censés avoir une chance de recevoir notre vaccin Covid-19 à partir d’avril. Mais ce sera très probablement cet été ou plus tard en septembre. Je peux vous dire que ce n’est pas une bonne nouvelle du tout et que ma confiance dans le bon respect des protocoles va être faible…. Si vous pouvez obtenir une injection plus tôt, profitez-en.


OK, voilà c’est tout

J’espère que cet article pourra être utile pour vous, votre famille ou vos amis. Si vous pensez qu’il manque quelque chose ou que je l’ai rendu trop simple ou trop complexe, envoyez-moi un message. Je me ferai un plaisir d’ajuster le tir ; )


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