J’ai pu remarquer au travers des divers accompagnements d’entrepreneurs que j’ai pu réaliser ces dix dernières années que la confiance en soi est souvent un sujet de fonds dans le lancement d’une entreprise. Car avoir confiance en soi c’est avant tout croire en soi, et lorsque l’on crée sa start-up c’est croire dans son projet et dans sa capacité à le réaliser.

Et surtout lors des périodes difficiles de la start-up, ce que Seth Godin appelle le “dip” ou la “traversée du désert“, il est commun de perdre confiance en soi et en son projet. C’est la période pendant laquelle on fournit beaucoup d’efforts mais les résultats ne sont pas encore là… Cette période de doute nous fait remettre en question toutes nos hypothèses de départ, et se pose alors la grande question du “go/no go” à savoir est-ce que je persiste (j’y crois encore) ou est-ce temps de pivoter (je revois mon idée, mon business modèle) ou alors d’abandonner ?

seth godin the dip

Ces périodes de doute peuvent avoir un effet très néfaste sur la confiance en soi. C’est pourquoi il me semblait important de partager avec vous quelques points sur ce sujet.

La semaine dernière, j’intervenais à Paris sur la confiance en soi et le charisme pour les femmes entrepreneurs de l’association Mampreneurs. Sans retranscrire tout mon speech je tenais à vous faire partager mes slides et les éléments clés de mon intervention.

  1. La confiance en soi est  un animal sauvage. Ce n’est pas une compétence que l’on a ou que l’on n’a pas. C’est une croyance dans ses capacités, ses talents. Comme un animal sauvage, elle peut être apprivoisée mais rien n’est jamais garanti, elle peut nous lâcher à tout moment si on ne prend pas garde.
  2. La confiance en soi est un outil. Il nous sert dans la vie comme dans le business à convaincre, à influencer, à engager, à nous motiver, à être bien avec soi-même, à oser prendre des risques…
  3. Les ennemis de la confiance en soi sont cachés en nous. Notre besoin d’être parfait nous ralentit, nous empêche de nous dévoiler (ou de montrer notre produit), nos peurs (de l’inconnu, du rejet) nous paralysent, nos biais de perception nous empêchent de voir nos propres talents, nos croyances nous détournent de la réalité (marché par exemple) etc.
  4. Un entrainement de superhéro est nécessaire pour apprivoiser la confiance en soi. Travailler sur 3 niveaux est important : l’intellect (je sais que je suis compétent, que je peux y arriver), le corps (je sens, je vis et je démontre la confiance en moi) et sur l’esprit (je crois dans mon projet / dans ce que je fais).

Si je crois en moi, je n’ai pas peur de me rendre visible et d’être authentique. Si je suis visible, j’offre aux autres la possibilité de voir mes talents, et j’augmente donc mon potentiel de charisme. Le charisme c’est quand les autres croient en moi, et non pas quelque chose réservé à quelques rares personnages emblématiques médiatisés. A chacun son charisme !

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