Pitch your (startup) business

Comme je le fais assez régulièrement, voici la présentation qui a servi de support à ma dernière intervention sur le pitch des porteurs de projets en startup :

Le but de ce travail est de ramener en 1 minute suffisamment d’intérêt pour pouvoir ensuite expliquer plus longuement l’originalité de son projet… et son intérêt concret en terme d’innovation.

Ce fameux “pitch d’ascenseur” est un exercice redoutable car il est la porte d’entrée émotionnelle vers l’aspect rationnel et business de votre aventure :

Il stigmatise immédiatement les porteurs encore un peu candide, qui pensent que ce qu’ils font est merveilleux et que tout le monde va 1) comprendre et 2) être amoureux de l’idée. Malheureusement tous les professionnels de l’innovation voient dix projets fantastiques chaque jour et probablement une centaine sur une manifestation publique, ou un congrès.

Si vous n’êtes pas préparé et incapable d’assumer le marketing de votre projet auprès d’investisseurs potentiels, de partenaires, voire même de futurs employés, autant ouvrir un bed and breakfast.

Difficulté additionnelle que nous avons traitée ce jour là avec l’équipe de TVT, c’est que quand vous vous déplacez en-dehors de nos frontières, la langue du business est l’anglais. Donc impossible de ne pas pitcher en anglais. Ce qui veut aussi dire qu’il n’est pas possible de garder des structures de pensée francophones et qu’il faut s’adapter à une forme de langage différente.

De ce point de vue je me réfère souvent à Salesforce qui pendant des années à vendu ses solutions de CRM en SaaS avec ce simple mantra (le mantra est au pitch, ce que l’expresso est à la camomille) :

Le “No Software” engageant le client potentiel dans une histoire claire : pas de logiciel, pas d’installation, pas de versions, pas de mises à jour, pas de bugs, etc.

Difficile de raccourcir le message à ce point. Mais même sans aller jusque là, combien d’entre vous sont capables de livrer ce message bateau en anglais de façon spontanée :