Jean-Yves Huwart vient de me signaler à l’instant la publication de son rapport explorant les nouvelles limites de l’open innovation. Je tiens à partager cette lecture de synthèse car elle permet comme rarement de toucher du doigt les nombreuses modalités de l’open innovation. C’est aussi une bonne manière de comprendre que l’open innovation n’est pas une panacée applicable en suivant une recette linéaire. L’open innovation reste une stratégie collaborative complexe, qui confrontée aux changements économiques de la planète et la persistante accélération technologique, reste en pleine mutation.

Et pour citer ce rapport :

Aujourd’hui, les pratiques d’open innovation ont franchi un nouveau palier. Des phénomènes récents comme l’essor des modes de communication digitaux interactifs, la montée en puissance des usines démarquées ou encore la décentralisation de certaines grandes entreprises permettent une plus grande ouverture, encore, des processus d’innovation. Une multitude de nouvelles opportunités se présentent pour les PME et les startups qui le choisissent.Elles peuvent initier ou rejoindre des consortia internationaux, de façon ponctuelle ou durable.

Je dirais même que l’open innovation s’intègre aussi au niveau même des entreprises entre-elles et de leur écosystème par les stratégies de coopétition, où des clusters se forment pour lutter entre eux en freinant l’arrivée de nouveaux entrants.

Et comme les actualités ont souvent tendances à se télescoper, je me permets d’ailleurs de signaler que je donnerai un cours sur ces sujets complexes aux étudiants designers du “Master Innovation by Design”, de l’ENSCI à Paris en mars.

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